Petite chronologie

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1910 (21 juin) Gaston Chastel et René Gravereaux créent une société en nom collectif. René Gravereaux apporte 150 000 francs et Gaston Chastel 370 000 francs.

Cette entreprise – dont le siège social est situé rue du faubourg Poissonnière – est spécialisée dans la fabrication de faux-cols, manchettes, et autres articles de lingerie, ainsi que dans le blanchissage spécial à neuf.

1913 (janvier) René Gravereaux devient majoritaire et la raison sociale devient « R. Gravereaux et Cie ».
1915 (août) La société en nom collectif est dissoute.
1916 Les Établissements Gravereaux se lancent dans la fabrication de bonnettes pour masques à gaz.
1917 (septembre) René Gravereaux achète, par seing privé, la fabrique appartenant à François Pons, située rue des Mûriers, avec un local rue Bachaumont. Celui-ci est fabricant de faux-cols et manchettes, vendant en gros et demi gros.
1917 (ou 1918) René Gravereaux achète à monsieur Cochon-Quinette une usine de vêtements à Brassac (Puy-de-Dôme).
1919 (janvier) René Gravereaux achète à Louis Lalanne un fonds de commerce de manufacture de lingerie pour hommes situé rue de Château-Landon.
1919 René Gravereaux fait l’acquisition d’une usine à La Combelle (commune d’Auzar-sur-Allier, Puy-de-Dôme).
1925 (novembre) René Gravereaux fait l’acquisition, sous seing privé, de l’affaire de Armand Depond (local situé au 67, rue Montorgueil) spécialisée dans la lingerie.
1928 (novembre) René Gravereaux obtient un brevet d’invention pour une boîte destinée à la présentation d’objets de lingerie, accordé pour 15 ans; celle-ci contribuera à la renommée des Établissements Gravereaux.
1934 René Gravereaux conclut un contrat pour la licence d’exploitation des brevets Lemoine concernant des masques à gaz.
1934 René Gravereaux entreprend la fabrication de parachutes pour le ministère de l’Air. Il a acheté pour cela le matériel et les brevets de la maison Salone et Lucas.
1936 (décembre) Dans le cadre d’une liquidation judiciaire, René Gravereaux signe un concordat avec les créanciers. Il abandonne tous les actifs reliés à la production de matériel militaire et de protection, mais conserve le Fonds de commerce de fabrication et de vente de cols et chemises situé à Boulogne.
1940 (mai) Avec l’aide de ses enfants, René Gravereaux transfère les tissus au Veurdre-sur-Allier, où sa belle-fille, Jeannine Lebrun possède une propriété.
1940 (mai?) René Gravereaux conserve les machines dans une entreprise de chaussures, à Brive-la-Gaillarde.
1940 (juin) René Gravereaux achète un ancien fonds de commerce de chapellerie à Argenton-sur-Creuse pour entreposer le stock de tissus.
1941 (août) René Gravereaux loue un local, rue Rosette, à un négociant d’Argenton, pour servir d’usine de fabrication.
1941 (décembre) René Gravereaux et certains de ses enfants (Philippe, Raymond, Françoise et Jean-René) forment une Société à responsabilité limitée sous le nom d’« Établissements R. Gravereaux » ayant pour objet la propriété et l’exploitation d’un fonds de commerce de fabrication et vente de lingerie et articles s’y rattachant.
1960 Les Établissements Gravereaux signent un contrat de licence exclusive Pierre Cardin pour la fabrication de chemises.
1964 (septembre) Les Établissements Gravereaux inaugurent une nouvelle usine à Argenton.
1968 Le groupe Boussac rachète, pour un franc symbolique, les Établissements Gravereaux.

Cette chronologie a été établie à partir de diverses sources d’information, mais, en premier lieu, de la thèse de doctorat, rédigée en 2001, mais non publiée, de Frédérique Landais-Courant : « Entreprises et patronat de l’industrie de la confection, de Paris à Argenton-sur-Creuse (Indre) aux XIXe et XXe siècles ».

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