Jean-Claude VILLEMINOT est né à Paris le 24 octobre 1927.Il est le fils de Roger Maurice Noël VILLEMINOT (23 décembre 1903 – 28 mars 1928) et de Arlette Jeanne Marie Madeleine LEMOINE (18 août 1908 — 29 janvier 2009).
Son père étant décédé alors qu’il n’a que quelques mois, il est élevé par ses grands-parents. Il effectue ses études au Lycée Janson-de-Sailly, puis à l’École commerciale de Paris.
En septembre 1944, au début de la libération de la France, il décide de s’engager dans l’Armée française; mais comme il n’a même pas dix-sept ans, il doit mentir sur son âge pour être accepté. Premier soldat à pénétrer dans Strasbourg, il reçoit la Croix de Guerre.
Démobilisé, il commence sa première activité professionnelle comme styliste chez de grands couturiers. Entré d’abord chez Christian Dior, comme dessinateur-modéliste, il devient modéliste principal en passant chez Robert Piguet. Il y réalise des costumes pour la troupe de Louis Jouvet, et dessine des maquettes de robes pour Edwige Feuillère; il s’intéresse alors au théâtre.
Se passionnant pour celui-ci, il abandonne le milieu de la mode et s’inscrit au cours Simon pour apprendre le métier de comédien. Quelques mois plus tard, il se présente à une audition et est engagé par Edwige Feuillère pour jouer avec elle La Dame aux camélias. C’est le début de sa carrière de comédien. Il jouera dans cinq pièces de théâtre, et, plus tard, fera la mise en scène de deux autres.
Peu après, un autre hasard de la vie l’amène à être choisi par le metteur en scène Raymond Bernard, pour jouer dans le film Le jugement de Dieu. C’est un autre début… et comme acteur de cinéma, il tournera dans près d’une quarantaine de films, côtoyant les plus grandes vedettes de l’époque.
À la fin des années ’50, il se fait remarquer comme chanteur et en 1961, il remporte le concours de l’Eurovision avec une chanson Nous les amoureux. Chanteur de charme polyglotte, il interprétera les plus grands auteurs, parcourra le monde et enregistrera plus d’une cinquantaine de disques.
Quand il abandonne le spectacle, ce sera pour prendre la plume et il s’essaiera dans divers genres. Après avoir écrit son autobiographie, il rédigera des romans policiers, des romans et des biographies historiques.
Il s’éteint le 5 mai 1992 et, comme il l’a demandé, ses cendres sont dispersées dans la baie du Mont-Saint-Michel.
Une plaque-souvenir a été installée dans la tombe familiale de sa mère, au cimetière Montparnasse de Paris.
L’on trouve, sur Internet, de multiples informations et photos de Jean-Claude Pascal, voire de nombreuses biographies illustrées, dont celle de Notre Cinéma.
Le Musée de la Chemiserie et de l’Élégance masculine, à Argenton, a hérité d’une grande partie de la garde-robe de Jean-Claude Pascal, de plusieurs ses costumes d’acteur et de comédien ainsi que de nombreux objets et documents personnels. Ce qui lui a permis d’organiser, à deux reprises une exposition : Jean-Claude Pascal : Le bel élégant (1996) et Jean Claude Pascal : sa garde-robe, de l’être au paraître (2004). Le catalogue publié à l’occasion de cette dernière constitue un ouvrage de référence précieux pour qui s’intéresse à Jean-Claude Pascal.