Sud-Ouest Information, décembre 1964
Les Établissements Gravereaux viennent de construire à Argenton-sur-Creuse une nouvelle usine aux « Baignettes » en bordure de la route d’Éguzon à la sortie de la ville.
Construite sur un terrain de 35.000 m2 c’est une magnifique réalisation dotée des perfectionnements techniques les plus modernes. L’usine des « Baignettes » se présente au milieu de parterres soigneusement entretenus.
D’un seul tenant, elle est recouverte d’une toiture à grande portée de 82 mètres de long sur 44 mètres de large. Ce décor unique abrite 500 personnes qui travaillent dans une atmosphère très agréable due à une insonorisation totale par plaques métalliques perforées, à une luminosité parfaite à toute heure et à un chauffage – ultra-moderne par air pulsé.
Dans les deux étages de l’usine Gravereaux la circulation des produits a été rationalisée au maximum. 300 machines dont les presses les plus modernes pour le repassage permettent un travail impeccable par groupe de spécialisation. C’est ce magnifique ensemble qui était inauguré hier matin par M. Pierre Lefranc, préfet de l’Indre en présence de nombreuses personnalités.
Il était 11 h 45 lorsque M. Pierre Lefranc, préfet de l’Indre, accompagné de MM. Arrigui de Casanova, directeur de l’expansion au ministère de l’Industrie, représentant le ministre de l’Industrie; Sauvage, sous-préfet, chargé des questions économiques à la préfecture, arrivait à Argenton.
À leur descente de voiture, MM. Pierre Lefranc et Arrigui de Casanova étaient accueillis par MM. Philippe Gravereaux et Jean-René. Gravereaux. Les personnalités parcouraient la vaste esplanade où étaient groupés les membres du personnel, puis elles prenaient contact avec M.M. Vincent Rotinat, sénateur, président du conseil général; Deschizeaux, député, maire de Châteauroux; Vieugué, inspecteur général de l’Économie nationale; Frappat, maire et conseiller général d’Argenton-sur-Creuse; Lavenant, sous-directeur des Textiles et des Cuirs; Belleteste, président de la Fédération nationale des Industries de lingerie; Laury, président de la section fédérale des Industries de chemiserie; Lecointre, président de la Chambre syndicale des Chemisiers de France; Fosset, sénateur de la Seine; Picard, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Indre; Lamarre, directeur des services de la Construction à, la préfecture de l’Indre; Raymond Gravereaux, architecte-conseil, architecte en chef des Bâtiments civils et des Bâtiments nationaux; Michel Bodin, architecte de l’usine; Gérard Gravereaux, directeur de l’Exportation; Bernard Gravereaux, gérant de la société Harryland; Mme Fanet-Gravereaux; Mme Lesur-Gravereaux, directrice du département « Babyfil »; MM. Audouin, président du syndicat des confectionneurs de l’Indre; Franconnet, président du Centre de liaison interprofessionnel; Louvet, directeur; Pigneux, Bouchardon, vice-président de la Chambre de Commerce de l’Indre; Lacour, secrétaire; Guény, trésorier; Biet, secrétaire général; Mlle Touzet, secrétaire adjointe; MM. Hugary, Falconetti, secrétaire général du Comité d’expansion économique de l’Indre; Brunet, Guignerat, Auclert, adjoints au maire d’Argenton; les membres du conseil municipal, MM. Robinet, secrétaire général de la mairie; Michel, président de l’U.C.I.A.; Girard, vice-président; Delert, directeur de la Caisse d’Allocations familiales; Jeanrot, inspecteur des Contributions directes; Vervialle, inspecteur des Contributions indirectes; Canard, percepteur; Fabre, receveur des P. T. T.; Lépine, chef de gare; Bouchard, Bodin et de nombreux confectionneurs; M. Leroux, directeur de la Cie Générale des Eaux; les directeurs de banque, les entrepreneurs oui ont réalisé cette usine; M. Pilet, chef des éditions « N. R. » du Berry, etc.
Le préfet coupe le ruban tricolore
En une courte allocution, M. Gravereaux allait présenter la nouvelle usine, puis il invitait le préfet à couper le ruban tricolore tenu par Mlles Colette Pommepuv et Jeanine Lair devant l’entrée du hall.
Mlle Liliane Neugues présentait les ciseaux à M. Lefranc qui coupait le ruban tricolore. Le cortège officiel pénétrait alors dans l’usine.
Celle-ci allait être visitée en détail sous la conduite de MM. Gravereaux et des chefs de service de cette entreprise. Après le magasin de tissus, c’étaient les ateliers de coupe, empaquetage, positionnement, confection parure, confection chemises et chemisettes, le triage, les presses-chemises, le pliage, le repassage, le conditionnement client, puis au rez-de-chaussée les services d’entretien électrique, machines à coudre : mécanique générale, la chaufferie, le service médical, la salle de réunion, les bureaux de direction, comptabilité, planning, le service social, le secrétariat, le stock chemises, les services d’expédition.
Les personnalités se plaisaient à souligner la façon rationnelle dont avait été conçue cette usine.
M. Gravereaux : « Argenton a toujours été réputé pour la qualité du travail »
À l’issue de la visite, tout le monde se retrouvait pour un cocktail servi dans le hall d’entrée.
M, Gravereaux, gérant des établissements allait prononcer une allocution dans laquelle il déclarait notamment :
« L’usine que vous venez de visiter est destinée à être le centre de toutes les fabrications de notre groupe. Depuis plusieurs années déjà nous y réduisons notre activité industrielle et ce n’est que progressivement que nous terminerons cette opération pour permettre à tout notre personnel parisien de se reclasser.
« Cette usine recevra alors toutes les matières premières et en exécutera la coupe. Tous les produits confectionnés v seront rassemblés pour y être repassés, pressés, conditionnés, stockés et expédiés.
« Vous avez vu nos ouvrières au travail. Vous avez pu vous rendre compte que des ouvrières chevronnées se trouvaient côte à côte avec de très jeunes filles.
« Argenton est depuis plus d’un siècle un grand centre de confection de chemiserie. C’est en 1860 que fut installée dans notre ancienne usine la première machine à coudre industrielle. Cet événement est rappelé par une plaque commémorative scellée au-dessus du portail de notre ancienne usine. L’installation de cette première machine à coudre industrielle marque en fait le début de l’histoire de notre profession.
« Argenton a toujours été réputé par la qualité du travail exécuté par un personnel hautement qualifié, et une tradition voulait que les jeunes filles d’Argenton naquissent à côté d’une machine à coudre, ce qui s’explique par le fait que le travail de confection était en majorité fait à domicile.
« Les jeunes grandissaient à côté de cette machine à coudre que leur mère utilisait sans cesse. Les jeunes filles aidaient leur mère par des travaux de traçage et ces petits travaux aiguisaient leur dextérité et leur donnaient une première formation professionnelle.
« Avant leur rentrée à l’atelier, ces jeunes filles avaient aussi appris l’enchaînement des opérations de confection : elles comprenaient le travail.
« Le travail à domicile s’étant peu à peu éteint, pour devenir pratiquement inexistant à Argenton, il a fallu trouver de nouveaux moyens de formation professionnelle. »
M. Gravereaux concluait :
« Nos projets s’insèrent dans l’expansion sans laquelle une entreprise ne petit vivre. Nous nous félicitons de la faire dans cette ville d’Argenton, pour laquelle je sens monter dans le personnel dirigeant de Paris un attachement qui permettra par des contacts plus fréquents une évolution rapide de notre usine, maintenant la principale de notre activité. »
Une journée à marquer d’une pierre blanche
M. Pierre Lefranc prenait ensuite la parole.
« Je crois, déclarait-il tout d’abord, que cette journée doit être marquée d’une pierre blanche pour la ville d’Argenton et pour le département de l’Indre. Nous venons de visiter avec un grand intérêt cette magnifique réalisation que constitue le rajeunissement d’une usine argentonnaise. Je voudrais attirer votre attention sur la collaboration fructueuse dont cet ensemble est le résultat, collaboration d’une entreprise privée, d’une collectivité locale et de l’État. En effet un effort a été consenti par la ville d’Argenton et une aide a été apportée par le pouvoir central sous forme de dégrèvement. Nous connaîtrons d’autres exemples comme celui-ci dans l’Indre, car cette réalisation marque la transformation de notre département où l’industrie prend une place de plus en plus grande. »
Le préfet de l’Indre rendait ensuite hommage à l’administration de l’Économie Nationale, au Comité départemental d’expansion économique qui ont joué un rôle déterminant dans la transformation de notre département.
« Cette usine, concluait-il, est un des plus remarquables résultats obtenus dans cette voie, aussi en terminant, je forme des vœux de prospérité à l’usine Gravereaux. »
Un repas, puis un défilé de mannequins clôturait cette journée.
La Nouvelle République, 29 septembre 1964
La journée du 28 septembre doit être marquée d’une pierre blanche par Argenton-sur-Creuse, devait déclarer M. Pierre Letranc, préfet de l’Indre, en inaugurant la nouvelle usine Gravereaux.
En effet, celle coquette cité des rives de la Creuse peut maintenant s’enorgueillir de posséder l’un des plus beaux ensembles de confection du centre de la France.
Un bâtiment moderne, dont la réussite est indiscutable, située dans un cadre de verdure en bordure de la Creuse, telles sont les caractéristiques de l’usine Gravereaux, édifiée au lieu-dit les Baignettes.
En fin de matinée arrivaient donc à Argenton un grand nombre de personnalités parisiennes, extra locales et locales, afin de procéder à l’inauguration de cette fort belle usine.
La réception et la visite
C’est M. Jean-René Gravereaux, directeur de la SOGEC à Argenton qui avait la double tache d’accueillir les personnalités et de présenter très brièvement ce que comporterait cette visite inaugurale, rappelant au passage qu’elle fut l’évolution de cette réalisation.
Quelques instants plus tard, le ruban tricolore barrant l’entrée du hall de réception était coupé par M. le Préfet de l’Indre. Ce ruban était tenu par Mlles Colette Pommepuy et Jeanine Lair, tandis que Mlle Liliane Neugues tendait les ciseaux au représentant du Gouvernement.
Aussitôt, commençait la visite de cette nouvelle usine dont la superficie totale représente 35.000 m2, dont 3.500 m2 pour les bâtiments. Elle comporte un hall de fabrication de 82 m x 44 m. L’usine de Baignettes emploie 600 personnes venues d’Argenton et des environs immédiats.
Tout au long de cette visite, M. Arrighi de Casanova, directeur de l’Expansion Industrielle au ministère de l’Industrie se faisait expliquer Ies différentes phases de la fabrication prenant un très vif intérêt au développement de cette usine de confection : hommes, femmes et enfants.
Les personnalités
M. Le Préfet de l’Indre, M. Arrighi de Casanova, directeur de l’Expansion Industrielle au ministère de l’Industrie, M. Rotinat, sénateur, président du Conseil général de l’Indre, M. Vieugne, Inspecteur général de l’Économie Nationale au Ministère de l’Économe Nationale, M. Frappat, maire d’Argenton-sur-Creuse et conseiller général, M. Sauvage, sous-préfet aux Affaires Economiques, M. Deschizeaux, député-maire de Châteauroux, M. Lavenant, sous-directeur des Textiles et cuirs au Ministère de l’Industrie, M. Pierre Belleteste, président de la Fédération Nationale des Industries de Lingerie, M. Laury, président de la Section Fédérale des Industries de la Chemiserie. M. Lecointre, président de la Chambre Syndicale des Chemisiers de France, M. Picard, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Indre, M. Philippe Gravereaux, gérant-directeur général des Éts R. Gravereaux, M. Jean-René Gravereaux, gérant-directeur de la fabrication des Éts R. Gravereaux et SOGEC. M. Raymond Gravereaux, architecte-conseil, architecte en chef des bâtiments civils et des bâtiments nationaux, M. Michel Bodin, architecte de l’usine, M. Lamarre, directeur des Services de la Construction à la Préfecture de l’Indre, M Gérard Gravereaux, directeur du département Cardin, M. Bernard Gravereaux, gérant de la Société Harryland, Mme Fanet-Gravercaux, associée, Mme Lesur-Gravereaux, directrice du département Babyfil. M. Fosset. Sénateur. M. Audoin, président du Syndicat de la Confection, M. Delert, directeur de la Caisse d’Allocations Familiales, M. Rolland, directeur de la Société Générale à Châteauroux, les membres de la Chambre de Commerce, MM. Pigneux et Bouchardon, vice-présidents, Guény, trésorier, Biet, secrétaire général, Mlle Touzet, secrétaire. M. Falconnetti, directeur du Comité d’Expansion Economique, Louvet, directeur du CLI, Franconnet, président d’honneur de la Chambre de Commerce, Bodin et Bonnaire, du Syndicat d’Initative, Brunet, Guignerat, Auclert, adjoints au Maire d’Argenton, Robinet, secrétaire général de la mairie, M. Bodin, architecte, Michel, président de l’Union Commerciale, Girard. vice-président, Canard. Percepteur, Lépine, chef de gare. Pygrenier, inspecteur central des PTT, Vervins, Inspecteur des Contributions indirectes, Mme Delaneau, secrétaire du Comité d’entreprise, M. Lhersonneau, trésorier, etc.
Le discours inaugural
À l’issue de la visite de l’usine, M. Jean-René Gravereaux, directeur de la SOGEC, s’adressait à l’assistance :
M. le Préfet,
M. le Directeur de l’Expansion au Ministère de l’Industrie,
Mesdames,
Messieurs,
L’usine que vous venez de visiter est destinée à être le centre de toutes les fabrications de notre groupe Gravereaux, car elle ne le sera que lorsque nous aurons terminé la décentralisation de notre usine de Boulogne-sur-Seine.
Depuis plusieurs années déjà, nous y réduisons notre activité industrielle, et ce n’est que progressivement que nous terminerons cette opération pour permettre à tout notre personnel parisien de se reclasser.
Cette usine recevra alors toutes les matières premières et en exécutera la coupe. Tous les produits confectionnés y seront rassemblés pour y être repassés, pressés, conditionnés, stockés et expédiés.
Mais une partie seulement de l’usine est réservée au piquage de chemises, alors que gravitent autour de ce centre six ateliers de piquage annexe.
Vous avez vu nos ouvrières au travail, vous avez pu vous rendre compte que des ouvrières chevronnées se trouvaient côte à côte avec de très jeunes filles.
Argenton est depuis plus d’un siècle un grand centre de confection de chemiserie.
C’est en 1860 que fut installée dans notre ancienne usine la première machine à coudre industrielle. Cet évènement est rappelé par une plaque commémorative scellée au-dessus du portail de notre ancienne usine. L’installation de cette première machine à coudre industrielle marque en fait le début de l’histoire de notre profession.
Argenton a toujours été réputé pour la qualité du travail exécuté par un personnel hautement qualifié, et une tradition voulait que les jeunes filles à Argenton naquissent à côté d’une machine à coudre ce qui explique par le fait que le travail de confection était en majorité fait à domicile.
Le travail à domicile s’étant peu à peu éteint pour devenir pratiquement inexistant à Argenton, il a fallu trouver de nouveaux moyens de formation professionnelle.
L’enseignement technique a créé ici l’un des premiers centres d’apprentissage de confection, chemiserie-lingerie, devenu depuis lors Collège d’enseignement technique.
Mais ces sections d’apprentissage, actuellement au nombre de 3, se sont avérées rapidement insuffisantes pour les besoins locaux et nous avons créé en plein accord avec l’enseignement technique, nôtre propre centre d’apprentissage qui fonctionne depuis 4 ans. Nous y formons en un an 25 à 30 jeunes filles à des opérations variées.
Nous avons rejeté la formation de l’opération trop spécialisée pour des raisons humaines d’abord, et puis à cause de productions si variées que nos besoins en ouvrières hautement qualifiées ne cessent de croître.
Notre souci principal est la qualité que nous recherchons à tous les stades, depuis 1a réception des tissus jusqu’à la qualité de nos emballages. Qualité dans un prix de revient compétitif, d’où cet impératif permanent d’organisation sans cesse à revoir. Notre organisation cherche à être humaine et le cadre que nous avons créé vise ce premier but.
Nos projets s’insèrent dans l’expansion, sans laquelle une entreprise ne peut vivre.
Nous nous félicitons de la faire dans cette ville d’Argenton pour laquelle je sens monter dans le personnel dirigeant de Paris un attachement qui permettra par des contacts plus fréquents, une évolution rapide de notre usine, maintenant, la principale de notre groupe.
M. le Préfet prend la parole
Succédant à M. Gravereaux, M. Pierre Lefranc, préfet de l’Indre prenait la parole pour dire tout d’abord que cette journée était marquée d’une pierre blanche pour la ville d’Argenton et pour le département.
« Ce rajeunissement d’une entreprise déjà ancienne, poursuivait-il, est très agréable.
Ce résultat est la suite de deux catastrophes : la guerre d’une part et les inondations de la Creuse d’autre part.
Or de ces deux catastrophes est sortie cette belle réussite.
Je ne puis qu’adresser mes compliments aux animateurs. Mais cependant je dois attirer votre attention sur le résultat de l’effort consenti à la fois par une entreprise privée, la collectivité locale, et l’État.
C’est un fait, une révolution dans l’évolution, et il convient de rendre hommage à l’effort de l’Économie nationale.
Nous espérons connaître dans ce département d’autres réalisations. L’Indre est un département où l’industrie a pris une large place et ceux qui traversent ce département peuvent s’en rendre compte. Le Comité d’Expansion Économique a joué un grand rôle et le Préfet salue ceux qui se sont attachés à cette tâche en particulier, son président M. Rotinat »
Le représentant du Gouvernement conclut en adressant à la direction des Éts Gravereaux des vœux de prospérité.
Le banquet
À 14 h, un banquet qui réunissait un grand nombre de personnalités était servi dans l’ancienne usine, en bordure de la Creuse.
Un délicieux menu avait été préparé et servi par l’excellent traiteur castelroussin, M. Maurice Buisson, de Châteauroux.
Le saumon de la Creuse, la pintade en barbouille, et les Biquetins du Berry, figuraient au menu.
En intermède, les collections des Éts Gravereaux étaient présentées à l’assistance.
Au dessert, plusieurs personnalités devaient prendre la parole.
Tout d’abord M. Ph. Gravereaux, directeur général, prenait la parole pour remercier tous ceux qui avaient honoré cette inauguration de leur présence.
« C’est un esprit familial, disait-il en substance, qui anime notre affaire, affaire qui se trouve en pleine expansion. »
Il en rappela l’évolution et souhaita que l’ambiance soit agréable dans le nouveau cadre.
Et il concluait : « Je suis confiant dans l’avenir de notre maison, grâce à l’activité de réseaux commerciaux très dynamiques. »
M. Belleteste, président de la Fédération des industries de lingerie faisait le point de la confection sur le plan national.
Prenant la parole, M. Arrighi de Casanova devait tout d’abord faire un rapide historique de l’usine Gravereaux qui s’installa à Argenton en 1941, et commença à prendre une certaine expansion en 1944.
L’orateur commentait ensuite la visite qu’il venait de faire et félicitait la direction des Éts Gravereaux pour les heureux aménagements réalisés.
« Sans l’aide de l’État, avec le concours d’une Municipalité très compréhensive », souligna l’orateur qui poursuivit en évoquant l’avenir industriel de la région d’Argenton qui peut beaucoup espérer, car elle possède des avantages réels : Beauté de site, proximité de Paris, gaz de Lacq, et autant d’atouts qui permettent à Argenton de rester une ville très active qui vit avec son époque.
M.Lecointre remerciait ensuite la direction de l’usine pour l’excellent accueil qui avait été réservé aux visiteurs.