Au début des années 1930, les Établissements R. Gravereaux ont obtenu plusieurs marchés gouvernementaux pour l’armée française, produisant, entre autres choses, casques, masques et parachutes. Mais ils n’oublient pas pour autant tout ce qui touche la défense passive et, plus spécifiquement, les masques civils.
Revue de l’Union des Femmes de France, juillet 1935
Le parlement français avait voté, dans les premiers mois de 1935, la loi sur la défense passive. Des communiqués officiels ont alors paru dans la presse, mais aussi plusieurs articles d’information pour rassurer la population.
DÉFENSE PASSIVE
– Mesure de protection individuelle
Les différents communiqués officiels parus dans la presse montrent bien à quel point les questions de défense passive sont importantes actuellement pour la population civile. Voici quelques conseils.
Le masque, un des moyens de sécurité du civil doit posséder deux qualités : confort et étanchéité. Il faut que le masque réserve une place suffisamment grande à chaque partie de la figure, que l’on ne soit pas gêné pour ouvrir la bouche, que le nez reste bien dans sa position normale ou sans cela une gêne respiratoire se ferait vite sentir. Toujours essayer son masque avant de l’acheter.
[…] Ces renseignements ont été fournis par les services des établissements Gravereaux, fournisseurs des ministères de l’air, de l’intérieur, de la marine et de la guerre, spécialistes de toutes les questions de protection, fabricants des masques R. G. A. agréés par décision ministérielle 21.946-1-12 et des cartouches filtrantes, licence Fernez, agréées par décision ministérielle 26.074-23.
Le Matin, 9 mai 1935
Parallèlement, les représentants de la Maison Gravereaux participent à des conférences sur la protection passive contre les gaz organisées par divers groupes – telle l’Union des femmes de France — et font la démonstration de leur appareils.
Revue de l’Union des Femmes de France, juin 1935
Carte promotionnelle
Brochure – mode d’emploi (extraits)